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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 22:07

 

                Dans toutes les grandes villes, de nombreuses légendes urbaines les plus folles circulent, faisant circuler peurs et inquiétudes. Elles sont souvent basées sur des témoignages remontant dans le temps de phénomènes tous aussi invraisemblables que les autres. Et, comme toute grande ville historique, Lyon n’échappe pas à ces rumeurs…

 

                Une des plus inquiétantes des rumeurs locales relate depuis les temps les plus anciens, la présence d’une tribu qui se retrouve dans la nuit et qui arpente en courant les rues les plus sombres et les collines les plus mal famées de la citée,  en effrayant les paisibles citoyens, à des heures où toutes personnes normalement constituée est en train de sombrer dans une torpeur réparatrice.

  

                Des historiens ont retrouvé des traces de peintures rupestres dans lesquelles on peut reconnaitre des hommes préhistoriques tout nu, mais très velus, arpentant de nuit les pentes des sauvages collines au-dessus de deux rivières reconnues comme le Rhône et la Saône. Sur ces représentations, on peut très bien observer les peaux de bêtes multicolores pour se protéger du grand fois de cette époque, et des espèces d’outres qui semblaient être utilisées pour assurer le ravitaillement. Personne ne sait vraiment si ces tribus ont réellement existé, et quelles étaient les raisons de ces rassemblements nocturnes : mais il est très net que, sur les représentations, ces hommes préhistoriques sont en train de courir. Certains spécialistes prétendent que le nombre d’aventuriers préhistoriques rentrant de ces expéditions nocturnes était toujours très faible, la plupart se perdant dans les bois à cause de la nuit et mettant parfois plusieurs jours pour retrouver leur grotte au pied de la colline.

                Plus tard, d’autres récits mentionnent la présence de tribus Gauloises hilares, tournant autour des théâtres romains de l’époque, dansant de nuit dans les aqueducs et galopant dans tous les sens. Les mêmes récits précisent toujours que ces rassemblements se faisaient de nuit et que les surprenant Gaulois courraient dans toute la cité, montant et descendant inlassablement les escaliers autour des théâtres et les sentiers des forets qui les entouraient. On observe nettement, sur les gravures d’époques, l’arrivée de flambeaux, évitant à ces braillards gaulois de se perdre dans les forets parcourus dans la pénombre. Quelques traductions directe du latin laisseraient aussi penser que ces tribus se ravitaillement à forte doses de cervoise pendant leur aventure, ce qui expliquerait que le nombre de gaulois arrivant à rentrer dans leur cabane à l’issue de ces soirées annuelles était aussi faible que celui de leurs ancêtres préhistoriques se perdant à cause de la nuit.

                On retrouve des récits similaires et effrayant datant du Moyen-âge, tout aussi mystérieux et mystiques, décrivant de manière inquiétantes des coutumes similaires : quelques dizaines d’individus rassemblés dans la nuit, lourdement armés pour se défendre des bandits des grands chemin, et courant dans tous les sens, montant et descendant toujours aussi inlassablement les sentiers des collines, comme si ils cherchaient vainement une imaginaire arrivée pour calmer leur excitation nocturne. Pour la première fois dans l’histoire, on peut retrouver dans les récits des éléments décrivant une uniformité vestimentaire parmi les membres de la tribu : tout porte à croire que les membres de cette confrérie revêtaient tous des braies très serrées dont l’existence serait liée à leur adéquation pour la course. Car une fois encore, la légende précise que tous ces dangereux individus effrayaient la ville en courant dans tous les sens.

                Au moment de la Révolution, certains prétendent que le même rituel était observé une fois par an : des sans culottes fort bien pourvus terrorisaient la paisible cité des collines, menaçant de révolutionner la vie nocturne de la cité

 

Puis vient la révolution industrielle qui transforma fortement l’urbanisme local. Il se raconte alors que la coutume annuelle se déplaça alors du côté d’une colline devenue un immense atelier de tissage et dont les escaliers étaient déjà réputés dans toute l’Europe.

 

Ensuite, toute trace des ces fêtes nocturnes, érigeant l’effort sportif et la communion sociale à un niveau de mysticité qui fait que de nombreux historiens se penchent encore sur l’analyse profonde de leur apparition, disparu pendant plus d’un siècle. Ce ne fut qu’au début du XXI siècle que de nouvelles observations de ces rituels inquiétants furent relatées dans les journaux locaux. Il semblerait qu’à cette époque, seul quelques individus s’adonnaient à cette perverse activité nocturne. Les écrits locaux laissent manifestement paraître que le groupe d’individus au comportement nocturne et troublant grandissait d’année en année.

 

Nul ne peut dis si ce rituel annule existera encore dans quelques années, à l’heure où les lampes frontales seront remplacées par les insert phosphorescents intégrés dans le collant automouloburnant et le bonnet massant, mais il est clair que les calendriers incas d’il y a 4 millénaires, hindous d’il y a trois semaines, étrusques pré merovingiens de l’époque antiwagnérienne et alsaciens du Sud de l’époque Bâloise se recoupent tous pour désigner le vendredi 22 février 2013 comme étant, dans l’histoire des légendes urbaines lyonnaises, le rassemblement le plus impressionnant et le plus festifs de tout ceux dont l’histoire garde encore des traces depuis des millénaires. 

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